On parle un peu de prague avec ceux qui y partent, un orage éclate dans le ciel de montreuil, je ne bois presque pas, je ne bois presque plus. C'est le retour au chlore dans le silence de l'été. Je suis fasciné par l'expression de l'âme, comme tout mon corps qui à reçu ses doses et ses surdoses d'efforts dans ma jeunesse s'apaise dès que je le maltraite un peu. Je me souviens que j'avais été voir ma mère vers les dix ans par là, juste avant le sport étude de rugby. Je voudrais faire de la danse je lui dis. Mais drink, elle m'avait répondu, comment veux-tu faire ? Tu as tout les soirs une activité. Tu as rugby deux fois par semaine, tu as le tennis, tu as le ping-pong, tu as la natation, mais quand veux-tu faire de la danse ? Ensuite, après l'éclat d'os dans le genou après l'effondrement de mes rêves de gloire éphémère après l'écrasement du corps de momo contre une barrière de sécurité, après les espoirs confondus, et les vies dérivantes, j'ai remplacé le sport par l'alcool. La vie n'est pas cette ligne droite que l'on veut te faire avaler, la vie n'est même pas une ligne, la vie n'est même pas droite. Mais c'est bien parfois, de sortir de ta ligne d'eau, de t'abreuver de gin, c'est bon parfois de ne plus nager droit, de dériver sur des glaçons. Aujourd'hui c'est un peu l'inverse. C'est bon de revenir à la ligne droite, à l'eau chloré, c'est bon de revoir un peu l'épuisement du corps, l'apaisement du cerveau. J'essaie d'échlore pendant que la plus belle femme du monde marche sur l'eau. Je continue d'échlore pendant que la vie se transforme en des longueurs répété à l'infini. Pendant que des longueurs infinis, je te devine au bout de la ligne. Au bout de l'horizon.