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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 07:43

http://www.cinemovies.fr/images/data/photos/21237/la-brindille-2011-21237-1863747987.jpg

 

J'en peux plus de picoler comme ça tu vois. Ca vous fait marrer vous les voyeurs, les compagnons de la déroute. Toujours cette satané litanie. Mais j'en peux plus. J'arrête a nouveau jusqu'a la prochaine fois.  Tu sais tu fais partie de ces mecs qui rendent les filles dingues et qui ne le savent même pas parce qu'ils se croient raté  m 'écrit la jolie fille aux yeux couleurs sombres de l'autre bout du monde. Je ne me crois pas raté, je me considère comme le plus grand écrivain roux, gaucher, myope et parisien de tout les temps. Mais je suis un putain d'alcoolique. Je vais arrêter de nouveau je crois. J'ai toujours bu pour détester les gens et pour qu'ils me détestent. J'en ai marre que tout le monde m'adore, me trouve sympa, demande de mes nouvelles. J'en peux plus de picoler de cette fatigue récurrente de mon foie qui se rappelle à mon bon souvenir. J'ai toujours envie de l'ivresse mais je n'en peux plus de boire. J'ai toujours envie d'ailleurs mais je veux rester ici. Le corps à l'agonie, je picole tout seul face à moi-même, je me noies dans mes délires récurrents, j'hurle, j'engueule, je suis un type qui ne tient pas l'alcool. Je suis un type qui ne tient pas du tout. Je m'auto-calimérise dans les bouffées délirantes du délirium récurrent. C'est plus de l'appétance c'est de la connerie. Je rêve de légereté, d'une légère ivresse, de rires et pas sur un fil. Mais non je casse tous dans le magasin, même ce qui ne se casse pas. Je fracasse la vie des gens, les vies des autres. Bordel j'ai même pas l'excuse de la jeunesse, je suis juste un crétin immature de 12 ans.  Je suis même pas auto-destructeur et tout le tralala, je suis juste quelqu'un de vain. Ecoute le murmure du vent à écrit quelqu'un sur un mur rue du guignier. Moi j'écoute les hurlements du vin, et je hurle à mon tour aux oreilles des autres. Tu m'étonnes qu'ils aient peur, tu m'étonnes qu'ils s'éloignent et qu'iils me fassent un signe de loin. Je finirais seul et aigri. Alors je boirais pour oublier. Et un jour je m'oublierais moi-même. Ca finira comme ça. Aussi simple que ça.

 

 

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commentaires

O
<br /> On arrête de boire car on ne veut rien oublier, moi aussi je veux rester ici mais j'aime bien ailleurs aussi, et puis les lendemains sont difficiles, et puis non, et puis ca recommence, c'est la<br /> vie qu'est comme ca, on fait que suivre le rythme je crois<br /> <br /> <br />
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