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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 17:59

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Inquiet ? Ses yeux deviennent comme des boules de flipper, elle regarde des deux côtés de la table nous sommes une bonne dizaine j'imagine, elle regarde son adjointe assise à ses côtés. Le temps semble comme suspendu, la fille qui mène la réunon ferme sa gueule elle aussi. Inquiet ? elle répète. Bordel je me demande ce qui m'a pris. La réunion ronronnait, on devait être aux alentours de dix heures du matin. Je sais plus ce qu'a dit la fille qui mène la réunion. Je suis dans cet état bizarre de quand j'ai pas bu depuis deux ou trois jours. J'ai l'impression d'être un peu ivre. Bordel on est mercredi et ma dernière goutte d'alcool date du mariage. Un whisky coca vers les 5 heures du matin. Enfin bref, la fille à annoncé que l'informatique allait être grave à la bourre, et j'ai dis que ça m'inquiètait. La chef du politburo me dévisage. Et je vois bien que tout le monde me regarde attendant la réaction du chef. C'est comme dans les sectes, on attends de voir ce que pense le gourou pour pencher du même côté que lui. On boit deux ou trois picons au chéri-chéri moi tout seul avec pleins de filles autour. On dirait que la vie s'emballe comme une partie de flipper. On dirait que les jours se ressemblent. L'une me dit que je la rends malade physiquement. Une autre que son cerveau déraille. Des pleurs au loin, des abandons dans la jungle des mers qui ne finissent pas, des amers détails qui te rende un peu froid, on dirait qu'il va neiger. Je commence un peu à être cramé quand fille qui s'énerve vite dit qu'elle doit aller au restaurant pour l'annversaire de son père, et puis fille timide dit qu'elle doit retrouver son mec, et puis fille qui rigole et qui pleure me demande si je veux manger avec elle, et moi je dis oui bien sur alors que je crois que je voudrais me retrouver avec fille rousse. La responsable du politburo regarde son assistante et dit monsieur drink est inquiet. La fille en face de moi me fait des yeux qui disent désolé mec mais cette fois-ci l'avoinée tu vas y avoir droit. Bordel pourquoi t'as pas fermer ta putain de gueule me glisse mon voisin. La responsable du politburo me regarde droit dans les yeux pendant que je vise l'arête de son nez ce qui m'éviter de la regarder tout en lui faisant penser que je la regarde. Un vieux truc qui sert à rien mais que je fais par habitude. Je pensais pas vivre assez vieille dit elle pour entendre un jour monsieur drink dire qu'il est inquiet. Elle sourit. Je ne croyais pas que l'inquiètude fasse partie des sentiments de monsieur drink. Et elle se met à exploser de rire, bordel ses seins commencent à se trémousser comme s'ils voulaient s'échapper de son soutif. Du coup bien sur tout le monde se met à rire, la fille à ma droite dis tu es génial, tu es un putain de génie. Mais c'est vrai que je suis inquiet je reprends. Et les seins de la responsable du politburo n'en peuvent plus de s'agiter tellement elle rigole. On remonte la rue de belleville, bifurquons rue jouye rouve, et puis au bout de la rue bisson on prend le petit passage qui permet de traverser le parc de belleville. Fille qui rit et qui pleure me tends sa bouteille de smirnoff pendant que je lui refile un peu de ma bière. On arrive au bélvèdere, la terrasse de la mer à boire est remplie de monde et bruyante. On descend par la rue des envierges, je propose d'aller aux casacades mais elle refuse on prend l'escalier rue levert. Il y à un grand panneau en bas des escaliers ou c'est écrit notre monde était beau maintenant il est bobo. On déboule rue des pyrénées je propose d'aller aux rigoles elle décline. Elle continue de marcher, on traverse la place des grandes rigoles, bordel on va vers chez moi mais non elle bifurque à gauche vers jourdain, on va à l'indien je propose mais elle décline. On remonte je me dis peut'-être qu'elle veut aller au bariolé ou à la cagnotte voire au cosmos mais non elle enquille la rue de la villette. On va chez moi elle dit, et je décline pas. Le reste de la matinée c'est bien simple, dès que j'ouvre la bouche tout le monde est mort de rire. La fille qui mène la réunion me regarde avec un air tellement furibard que je crois qu'elle pourrait me tuer à mains nues. On rigole sans arrêt. La responsable du politburo et ses seins n'en peuvent plus, c'est bien simple je n'ose plus bouger j'ai peur qu'elle ait une attaque. En sortant une fille me dira je savais pas que tu étais si drôle et je penserais ben moi non plus je pensais pas. L'après-midi un vieux chinois qui ne parle pas m'offrira une bouteille de champagne et je me dirais c'est une bonne journée quand même. Une fois que nous sommes chez elle on se descend du jack' daniel's. Je suis trop sensible pour toi elle me dit fille qui pleure et qui rit, je demande par sms à la fille rousse si elle veut boire un verre mais elle me dit qu'elle est à l'autre bout de paris en train de picoler. Je me dis que la vie est cette succession d'évènements sans importance, de rencontres fortuites, d'embrassades malencontreuses, de désirs inavoués. Je me dis que je ne devrais plus accorder aucune importance aux gens et aux êtres. Je prends des résolutions que je ne tiendrai jamais. Je me dis 3 jours sans boire, c'est pas si mal comme si c'était un exploit incroyable. Ma vie c'est pas des petits riens, c'est juste des vides qui se comblent, des cercles qui se remplissent, des verres qui se descendent. Je suis quelqu'un de vain. Et ça me va bien.

 

 

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