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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 13:47
Anatomie bousculaire 6 (Bukowski)

Je passe la journée au champs de course de Santa Anita. Je bois quelques bières pour pondérer la gueule de bois de la veille. Je croise ma gueule dans le miroir des chiottes après avoir coulé un beau Nixon et je me demande comment la plus belle femme que j'ai jamais vu dans ma putain de vie d'imbécile peut avoir du désir pour moi. La veille je me suis assis devant mon ordinateur avec la bouteille de jack daniel's et les mots ont jaillis comme du foutre après un orgasme. Une sacrée putain de diarrhée, les mots s'inscrivaient à toute vitesse, mon cerveau de plus en plus embrumé n'arrivait plus a suivre, heureusement que mes doigts écrivaient tout seuls. Pendant que je regardais ces putains de canassons s'échiner a me faire perdre mon argent, je pensais aux petites fesses délicates de la femme qui éprouvait du désir pour moi. Si on réfléchissait bien, les femmes étaient comme ces putains de canassons en fin de compte, c'était pas la peine de trop jacasser avec elles, vous pouviez lire leur âme en les regardant. La fille qui éprouvait du désir pour moi , il suffisait de regarder sa démarche pour capter le truc. Cette fille n'avait pas de défauts en fin de compte, hormis un. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'étais tombé sur la seule fille de la ville qui ne buvait pas une goutte d'alcool. A la place elle descendait la boisson avec du gingembre qu'on lui servait dans ce café ou il suffisait qu'elle roucoule pour qu'on lui amène son verre. De toutes façons comme tout les types tombaient immédiatement amoureux d'elle, la fille qui me désirait obtenait tout ce qu'elle voulait. Je suis rentré après la dernière course et je me suis assis devant mon ordinateur avec une bonne bouteille de blanc. En attendant de faire chanter la traviata a la plus belle femme du monde, j'ai écris pour tromper le manque et l'ennui. C'était juste incroyable de penser a elle, de deviner les contours de son corps, et je m'imaginer au plumard avec elle. En attendant j'ai bu ma bouteille. Et je me suis dis que je réduirais la voilure niveau bibine quand la plus femme du monde qui me désirait ramènerait son petit cul, ses petits seins et s'allongerait nue dans mon plumard. C'était un chouette programme. Je me suis reversé un verre pour fêter ça. Et j'ai posé un baiser imaginaire sur le cul de la plus belle femme du monde.

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