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Quand tu sors du metro a la station gallieni pour rejoindre la sation eurolines tu as un escalator sans doute un des moins large du monde.  Toujours cette ambiance un peu deletere a la gare routiere. L`ambiance des pauvres, des ceux qui ont peur en avion, des ceux qui ont pris le billet au dernier moment, des ceux qui n`ont rien a perdre. J`ai perdu tout le reste de mes illusions, la litterature, mes enfants, mes amours. J`ai perdu tout le reste. Je n`ai plus que le temps. J`aime bien l`idee du mouvement, l`idee du voyage, dans ma vie immobile. L`angoisse du matin si pregnante s`est envolee.  Le jours est bleu marron. Il est 7 heures du matin. Zizkov. J`ecris ces lignes pour ne pas arriver trop tot. Un parc a peine le jour et deja des gens et des chiens. Tu debarques a 6 heures du matin et dans le metro c`est l`heure de pointe. Il n`est pas 6 heures et c`est bonde. Le tcheque qui deja n`est pas forcement d`un naturel rieur semble se demander ce qu`il fait la. On travail tot ici. Enfin j`imagine. Il est 11 heures du matin deja deux ou trois bieres dans le carafon. Deja la ville qui clignote. Tu es loin. Je suis la. Prague est le terminus de ma deroute, prague est mon purgatoire. Les paves dans la gueule. Comme un linceul.

(Pendant la duree de mon sejour praguois vous ne verrez aucune ponctuation, le clqvier tcheq cest vraiment trop complique)