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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 10:51
Ma vie sans toit

Je la regarde faire sa valise je te regarde faire ta valise je sais que tu n'es pas contente tu sais que je ne suis pas très content mais bon je me dis que tu pourras te reposer et personne au monde ne mérite plus que toi de te reposer, personne ne mériterait autant de souffler de retrouver un peu de liberté de sérenité de calme et de douceur c'est bien pour ça que je pourrais vivre jusqu'a mon dernier souffle en posant ma main sur ton front et te regarder t'apaiser et je pourrais donner ma vie juste pour que tu sois un peu plus tranquille alors je te regarde faire ta valise et même si tu râles je sais bien que tu dois rester allonger lire des livres nager un peu dans l'eau et détendre ton esprit et calmer les battements de ton coeur et respirer un peu l'air du dehors et dormir doucement alors je ne suis pas triste car je sais bien que ton corps est las des hurlements des heures passés chez les morts de faim et les dingues qui mettent des mots sur les pare-brise et je sais bien que tu es las et que même si tu ne veux pas sourire je suis heureux pour toi. Je te regarde fermer ta valise et je sais bien que ma maison et mon amour et ta voix, et le bateau et plus encore et tout le reste, je sais bien que tout cela va disparaître avec toi meme si tu es toujours près de moi. Mais je suis avec toi toujours et je sais que tu reviendras. Je sais que tu reviendras.

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 16:01
Un peu de lumière

Une jeune collègue me demande si c'est bien moi qui a cuisiné le plat sur la table. Tu es sur que ce n'est pas ta mère qui l'a fait pour toi ? elle demande en rigolant et en prenant a témoin les gens autour. Ca sentirait le moisi si c'était ma mère qui l'avait fait j'explique en rigolant et en voyant les tronches de cake de mes collègues. L'une doit glisser à l'oreille de ma jeune collègue que ma mère est morte et celle-ci devient cramoisi. Il fait un temps doux et léger sur babelville alors que j'erre un peu éteint dans la chaleur du soir. Je cherche des yeux le fantôme pendant que des corps se trémoussent sur l'écran. Je recherche des souvenirs de l'expérience que j'ai faite l'année précédente, mais la chorégraphe n'était pas pina bauch. Je suis de plus en plus cette autre moi-même qui n'existe plus vraiment. On m'apprends la naissance d'un enfant et je me dis que ma mère ne m'a pas prévenue que la jeune fille était enceinte. Et puis je me rends compte que ma mère est morte depuis presque un an et qu'elle est donc morte bien avant que la jeune fille ne tombe enceinte. Un type me menace, me dit qu'il a des connaissances haut placé, et que je pourrais bien avoir de gros problèmes. Oh oui faites moi virer je lui dis, je crois que j'adorerais ça, deux ou trois ans de chômage aux frais de la princesse. Le médecin rigole en mesurant ma tension. Toujours la même, elle me dit, toujours le même elle rigole. J'aime bien quand tu es habillé en été me dit une collègue alors que je regarde hilare le fantôme qui fume par tout les naseaux. Pour une fois, on traîne un peu au bord de la seine. On profite du vent assis sur le rebord du fleuve. J'aimerais tellement te rendre heureux me dit le fantôme en me tenant par la main. Tu fais bien plus que cela je lui réponds, tu es bien plus que cela. Bien plus que cela. Et même plus que ça.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 17:51
Du vent dans le brouillard

J'aimerais parfois rendre le sourire à cette femme que j'aime, a laquelle je pense jour et nuit, nuit et jour, pour laquelle chacune de mes pensées, bouillonne. Je regarde ce corps, si gracile et docile qui se plie à mes émois. Je devine le désir, caresse la peau, vacille en elle et sur elle, rétrograde mon cœur dans le sien pour l'offrir brûlant sur l'autel de mon plaisir. Quand je plonge mon visage dans son cou boisé, c'est comme si soudain je prenais ce bateau qui nous attends toujours, c'est comme si perdais le sens de mes sens, le fil de mes ennuis, quand je me colle a elle, cela peut-être sur un quai bondé de gens pressés, le reste du monde est invisible. Nous ne sommes que deux. Toi émoi. Je ne radote pas, je ne répète pas les mêmes choses, je suis juste bouleversé. Ma vie n'est pas une vie comme les autres, ma vie n'est pas la vie, ma vie est une absence que je remplis chaque seconde. J'aimerais parfois voir le sourire de cette femme que j'aime, chaque matin, chaque midi, chaque soir. J'aimerais bien sur. Alors que je m'apaise sur le corps de la plus belle femme du monde, je me dis que je reçois sans doute déjà plus d'amour que n'importe qui sur cette terre. Alors j'écoute son corps qui palpite et je devine que même si elle n'est pas là, elle est tout de même là. Je sais que tu es là.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 18:54
La fournaise enchantée

J'essaie de retrouver ma légèreté dans la fournaise de la ville. Je devine les nuages noirs dans le ciel aux couleurs grisâtres, l'air est comme suspendu dans la chaleur qui monte des pavés de babelville. Je sens la pluie qui commence à tomber alors que je descends vers le refuge de nos amours passagers. Je sens les gouttes de pluie qui recouvre mon visage et j'ai comme l'impression d'un torrent de larmes qui essaient de me rattraper. Mais je ne suis pas dans la vie martyr, je ne veux pas croire aux augures funestes ni aux paroles déprimantes des descendants du vide. Je suis emporté par les bourrasques de vent, balloté dans la descente de la rue de Ménilmontant. Je souris joyeusement dans le noir de la tempête quand je pense au fantôme qui à cet endroit précis s'est mise a danser dans la rue en voyant la tour Eiffel. Je repense en souriant a la tête halluciné du type dans sa voiture qui regardait la plus belle femme du monde en train de valser sur un passage piéton avec moi derrière qui surveillait qu'aucune voiture ne l'écrase et qui lui disait de me rejoindre sur le trottoir. Il faut que je surveille constamment le fantôme, elle a 10 ans, elle est gentille, alors je vérifie que tous les morts de faim ne la prennent pas a bord de leur voitures rutilantes. Je suis immergé dans la pluie de la nuit bellevilloise, je prends la rue pixerécourt, chaque image sur les murs, chaque pas sur le pavé, me rappelle la plus belle femme du monde. Je souris dans ma barbe, je sais qu'elle dort à l'abri, je sens qu'elle dort dans mes bras. Je regarde ses yeux clos dans la tempête sur le rafiot. Je pose ma main sur sa joue et je la caresse doucement. Il n'y a plus de tourments, ni de pluie, ni de vent, ni de douleurs, ni de tempête. Il n'y a plus qu'elle et moi. Plus que toi et moi. Loin de tout.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 18:20
In heaven

Le type à la table d'a coté à la terrasse de la mer a boire qui s'appelle plus comme ça est en train d'attraper un torticolis douloureux a force de regarder le fantôme. Même elle, elle, rigole. Elle est en train de siroter cette boisson maison qui la rend totalement hystérique, qui la fait roucouler comme un pigeon, se pâmer comme un chat. En parlant de pigeon le fantôme, leur jette des regards mauvais et du coup l'un d'eux vient se venger en venant chier sur la table. On se réfugie sous la terrasse. Le fantôme continue de boire à la paille cette boisson qui la rend totalement dingue. Je commande l'entrée la plus lourde qu'on puisse manger, et pour être raccord je prends le plat le plus lourd qu'on puisse manger. Et puis du vin. Le fantôme en reste coi. Elle continue de siroter sa boisson pas terrible, alors que les pigeons et les hommes semblent tout à coup découvrir que les tables et les chaises autour de nous sont les endroits le plus accueillants du monde. Je regarde la femme la plus belle du monde qui me regarde en train de manger l'entrée la plus lourde du monde en rigolant. Je me demande comment une telle grâce et une telle légèreté peut s'intéresser a moi. Je me demande alors que des types se prennent des poteaux dans la gueule en se retournant vers le fantôme. Elle est hilare a mon bras, alors que je regarde le jour qui se couche peu a peu sur babelville. C'est curieux tous ces gens qui te regardent elle me dit. Oui je réponds tout le monde se demande ce que fait la plus belle femme du monde au bras d'un rouquemoutte quelconque. Tu es l'homme le plus merveilleux du monde elle décrète. Je ne contrarie jamais le fantôme. Alors je décide que je suis merveilleux. Et je plonge mon coeur dans son coeur. Pour que je ne la quitte jamais. Pour que je ne te quitte jamais.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 07:25

J'alterne les journées dans des états opposés, entre l'énergie de l'espoir et la lassitude absolue. Je sens mon corps rebelle mais je ne l'écoute pas, j'évite de penser à moi, ça me changera les idées. On peut effacer chaque instant la sueur au bout des lèvres, elle reviendra toujours. En attendant, j'écris des dazibaos sur les murs de babelville. Nos vies sont des secousses que nous ne maîtrisons pas, alors j'erre de terrasse en terrasse, alors que la serveuse du café tout calme me dit on se connait non ? Alors que je dis au type qui joue de la guitare devant le soleil et qui passe ensuite entre les tables pour faire la manche, on se connait non ? Je termine enfin la pénible séparation du groupe des années 90, je me souviens du désespoir du garçon qui avait perdu sa copine et son groupe. Je retourne sur les quais du métro avec les poivrots et les clodos, je ne touche pas à la bouteille de vin qu'ils me tendent. Ma vie est un songe dont parfois je m'extrais pour lever l'ancre des sentiments et monter sur un bateau ou erre un fantôme dont le cœur métronome, repose au fond de la cabine. Nous accostons souvent, à la mer à boire, même si le rade ne s'appelle plus comme ça. Pendant que le fantôme sourit comme une enfant en sirotant une boisson curieuse que lui prépare le patron, je dépose mon cœur au creux de ses mains et je laisse mes yeux dans les siens. Le bonheur est un moment formidable qui ne dure jamais très longtemps. Mais ces moment d'azur me font respirer chaque jour. Chaque jour un peu plus. Chaque jour beaucoup plus.

Ma vie a t'atteindre
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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 16:30
Loin divers

J'erre un peu dans la fournaise de la ville, je pourrais noyer quelques morts de faim qui profitent de la gentillesse du fantôme pour lui faire des compliments et auxquelles elle sourit car elle est gentille, mais je n'ai pas le cœur à ça. Je ne parviens plus a dissoudre la tristesse depuis quelques jours, c'est peut-être le blues de l'été, cette faculté que j'ai de m'immerger dans le froid en hiver et comme je n'aime pas la chaleur, l'été, les vacances, toutes ces conneries récurrentes. J'ai du mal à supporter la promiscuité des corps et des âmes, la chaleur de l'air, cette ambiance de fêtes, de sourires béats, je déteste ça. On dit toujours que ce sont les autres qui nous rendent malheureux, mais ce n'est que soi, rien que soi. C'est comme tout le reste. On se rends compte jour après jour qu'on est pas à la hauteur, tellement pas. Au fond personne ne mérite d'être aimé, vraiment pas, surtout pas moi, surtout pas comme ça. Je regarde le taureau sauvage qui se débat au cœur de l’arène, je regarde les toréros qui plante tour a tour des banderilles, je regarde ses sabots qui frottent sur le sol, la fureur qui monte de ses naseaux, et je reste dans les tribunes a regarder l'écran. Je ne suis pas de ces gens qui descendent dans l’arène pour répondre aux vivats du public. Je reste assis a mon bureau et j'aligne des mots pour épater mon amour qui pendant ce temps là se coltine la vraie vie avec des vrais gens dedans. J'aimerais un jour enfin, prendre le peu de courage que j'ai entre mes mains, descendre au relais poste pour atteler les chevaux et lancer le carrosse sur les routes. Un jour peut-être j'enlèverais le fantôme à l'aube et nous prendrons une nouvelle route de varenne. Parfois je m'endors avec les larmes aux yeux, et je me dis qu'au fond personne ne mérite d'être aimé ainsi, comme le fantôme m'aime, je pleure pour elle, pour l'attente de ses jours. Et puis je m'endors et je sais qu'elle vient près de moi. Même quand elle n'est pas la elle est la. Je dors contre ellei. Même quand tu n'es pas là, tu es la. Tu es la.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 20:32
Un gnome ordinaire

On vous entends geindre à l'autre bout de babelville me dit un type que je connais de vue, a moins que ce ne soit l'intramutant du spectacle qui fait a manger tous les jeudis soirs dans le café de la rue des envierges, on t'entends geindre à l'autre bout de babelville, tu crois pas que tu exagères il dit offusqué. Mon etat de fatigue est tel que la moindre des contrariétés me rends à moitié dingue. La chaleur me pèse bien sur, moi qui est un enfant de l'hiver, la chaleur me fait réduire le cerveau et m'épuise, ou alors ce sont les soirées a répétition, et le manque de sommeil dans la fureur de la rupture du jeûne. Tout le quartier semble comme en ébullition. Tu crois quoi me dit le patron du restaurant kurde, tu crois quoi ? Tu vas arrêter de jouer les victimes et pleurer sur ton propre sort, tu n'as que de toi a t'occuper. Tu te rends compte de ce que vit le fantôme, tu t'en rends compte. Bordel il m'engueule tout en me servant son tarama tout blanc et si délicieux avec son pain tout chaud. Il me verse un peu de rosé aussi et sa femme arrive avec la fureur sur le visage, elle si douce et si gentille d'habitude. Dis donc elle me dit, tu vas arrêter de te plaindre. Tu veux prendre la place du fantôme. Tu n'as pas plusieurs personnes a maintenir en vie, une mère a veiller, des neveux et nièces traumatisés par leur prénom ridicule, plus un travail ou il faut tenir des morts de faim a distance. Je baisse les yeux et je mange le tarama qui est une tuerie absolue. Il fait une chaleur à ne pas mettre un rouquin dehors. Sans compter les frimeurs du skate park ajoute la serveuse a laquelle on a rien demandé. Je bois mon coup de rosé. Le fantôme c'est une sainte me dira plus tard le patron de la mer à boire. Évidemment elle lui dit que son faux coca est la meilleure boisson du monde. Il en rougit de plaisir. Alors il m'engueule pour défendre la martyre en route pour la canonisation. Vous êtes vraiment gonflé il me dit, elle vous aime comme personne ne mérité d'être aimé, surtout vous, et vous l'engueulez. Le vieux qui joue aux dominos au rade de la nouvelle mère de famille me dit que je mériterais qu'on me casse la gueule, et que s'il était plus jeune, il s'en chargerait. Je rentre dans les rues de babelville. Je ramasse dans la rue le fantôme dont le visage est tellement épuisé que même ce mot semble ridicule pour décrire son état. Tu étais ou elle me demande je m’inquiétais un peu. Oh j'écoutais le refrain du choeur de ton fan club. Quel fan-club elle me demande en baillant. Prends moi pour une andouille je dis en la prenant dans mes bras. Elle rit malgré sa fatigue et je me demande ce que j'ai fais pour la mériter. Je me demande ce que j'ai fais pour te mériter.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 19:48
La vie vin

Je devrais me noyer et me lessiver les yeux dans la seine que je traverse chaque jour ou peut-être m'attacher a moi-même a un cadenas sur le pont des touristes qui se prennent en photo avec notre dame derrière eux. Je devrais me découper encore un peu et faire des lamelles avec mon coeur pour oublier qui je suis et qui je ne serais jamais car après tout ma vie est un champs de ruine qui ne se reconstruira pas. Jamais. Je suis un peu marguerite yourcenar, je suis né comme vous, je mourrais comme vous, mais je ne vivrais pas comme vous vivez. Personne ne voudrait être à ma place mais je ne donnerais ma place a personne. Alors je bois quelques kirs pour savoir quelle est ma chance même si je n'évite pas toujours les pièges de la victimisation. Pas toujours. Peut-être que nous sommes morts depuis le début, depuis le tout début, mais je m'en fous puisque je suis vivant. Puisque tu es vivante. J'ai cru longtemps que l'alcool me rendrait cette énergie et une mince impression de vie, j'ai cru longtemps et je me suis enfoncé dans les brumes et les vapeurs de l'alcool parce que je suis ce genre de type qui ne croit pas qu'il puisse avoir tort. L'alcool est formidable pour ça, pour ce genre de choses, pour vous dire que vous êtes le plus beau et le plus fort et le plus intelligent et autres conneries ce genre. Je devrais oublier qui je suis souvent, parfois, parce que je ne suis sans doute qu'un alcoolique qui écrit, je ne suis pas beaucoup moins mais pas beaucoup plus, je ne suis qu'un mensonge qui ne veut pas dire son nom. Parfois je pourrais me laisser aller, comme le pauvre bout de bois qui est ma vie, comme l'épave que je suis, ma vie est une cuite en sursis, et je n'ai pas l'excuse du génie. Je n'ai pas d'excuse d'ailleurs, pas l'impression de souffrir, d'être malade, de sentir une quelconque fin proche. Je suis perdu dans le pays du fantôme ou j'erre chaque seconde, je suis dans la vie prégnante. Celle ou tu me rejoindrais. Celle ou tu es toujours la. Celle ou tu me rejoindras.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 06:48
Le sens d'émoi

Personne ne peut rien pour nous puisque nous sommes des fantômes dans une vie rêvée que les autres ne connaissent pas, personne ne peut rien contre nous puisque nous sommes les personnages d'un roman que nous seuls écrivons, les songes sont des mots que les autres ne peuvent comprendre et nos mains ne sont là que pour l'autre, il arrive parfois que nous perdions de vue nos corps respectifs mais nos âmes ne se quittent jamais, nous sommes l'horizon de l'autre, l'acmée de son propre esprit, il ne peut rien nous arriver puisque nous n'existons pas comme vous émoi, il ne peut rien nous arriver puisque nous sommes une seule personne, nos vies songes sont des couleurs et des images comme extraites de nos horizons respectifs, nous ne pouvons nous faire de mal puisque nous ne sommes qu'un, parfois elle noie ses yeux dans mes yeux, parfois je lui prête un peu de mon coeur en échange de sa légèreté, souvent je me dis que l'environnement ne compte pas, que nous sommes des cannibales dévoreurs d'amour, nos sentiments bruts ne quitteront jamais l'autre. Tout le temps je sais que nous sommes ensemble, puisque je suis avec toi, puisque tu es avec moi.

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