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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 14:29

http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_officiel/dominique_zardi_portrait_avec_pistolet_largeur/1289144-1-fre-FR/dominique_zardi_portrait_avec_pistolet_largeur_reference.jpg

 

La marchande de journaux fredonne toujours des chansons incroyables et que je ne connais pas comme un juke box du passé. La boulangère hilare me dit oh vous avez l'air en forme. En forme de quoi je demande pendant qu'elle s'esclaffe. En forme de religieuse je dis ça ferait plaisir à ma mère. Borat me dit oh lalala moi fatigué, et toi vouloir le bon vin de chez moi mon ami regarde belle bouteille. La fille déguisé en pas moi me dit non mais c'est vrai qu'on dirait borat quand il jacte j'y comprend rien. La fille mélancolique parfois triste me dit hé belle mêche c'est trop tard pour le casting de tintin le film est déjà tourné. On veut aller dans ce café dont le nom m'a toujours laissé perplexe, culture rapide, mais la terrasse est blindé, il faut dire que tu es un peu en retrait de la rue de belleville, c'est la meilleure terrasse du quartier, hormis celle de la mer à boire d'ou nous venons et qui est tout aussi blindé. Du coup on opte pour le relais de belleville, on se trouve une terrasse dans la rue tourtille un peu à l'abri de la fureur, les types sont scotchés devand le foot. Le patron est toujours dehors à fumer des clopes au bar. Je l'attends stoïque accoudé au zinc pour récupèrer mes picons. Le pacifique est blindé, un couple s'engueule, enfin se hâche menu menu à la table d'à coté, en anglais, moi je sirote ma tsing tao en mangeant mon porc au miel. Les filles se racontent leurs vacances, la nuit me raconte ses tourments, les prostituées chinoises sont comme regroupées par grappes sur le boulevard de la villette. La fille jolie cheveux roux me dit bordel on a pas posé les valises qu'il faut déja boire des coups. Elle me propose de venir à la miroiterie pour voir tarace boulba. Je profite de la fraîcheur de mon appartement dans la fournaise de la ville. Je remonte de chez la fille d'en bas, je longe le boulevard aux gueules cassées, l'ivresse sur la droite, je remonte la rue de ménilmuche. Je laisse la rue victor letalle, je pourrais aller à la féline, au lou pascalou, au fond de cale, mais je reste seul avec moi-même remontant la rue de ménilmotant. Je discute le bout de gras vers les une heure du matin dans la rue de l'ermitage avec le type qui m'appelle président, il est en train de tout fermer et de sortir ses poubelles. Je ne sais pas si je vais vieillir mais je sais que je vais mourir ici. C'est tout ce que j'aurai trouvé dans ma vie, mais c'est déjà ça.

 

 

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