Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 18:58
Des gens en vie

Après cette nuit d'incroyable sommeil, je remonte la rue aux 4 librairies et aux 2 fleuristes plus communément appelé rue du jourdain, vétu de docks noirs, d'un jean noir, d'une chemise noire et d'une veste noire. Comme disait jacques tati en exergue d'un journal qui paraissait une fois tous les deux mois à l'époque, trop de couleurs distrait le spectateur. J'avais du numéro un au numéro vingt. Après il est devenu mensuel et puis hebdomadaire et ce n'était plus pareil. Je n'ai pas lu ce journal depuis le siècle dernier je crois bien. J'entends mon nom alors que vais passer ma carte sur la machine pour pouvoir passer le portique du métro. Il est 8 heures du matin et je demande a Albert ce qu'il fout à la sortie du métro jourdain. Je vais faire mon taï chi aux buttes chaumont il m'explique et je me dis que je l'admire de se lever aux aurores et traverser tout paris pour venir ici. Il me raconte un peu les obsèques de schultz au père lachaise. Il y avait 300 personnes il m'explique même si c'était un peu gardé secret pour que tout les punks a chiens de paname ne ramènent leur fraise. Après cette conversation sur une incinération dès potron-minet on se donne rendez vous pour le concert au picolo vers la fin du mois. Je lui explique que je pars un peu vers la mer puis les carpates. C'est jour de réunion au politburo, j'ai tellement dormi que je suis comme un type qu'aurait sniffé trop de poppers. Le seul jour de repos que j'avais j'en ai profité pour trop picolé avec le type que j'avais pas vu depuis trois mois. Et je me suis dis que le vacqueuras épuisait vraiment son homme. Le samedi et le lundi au politburo étaient un peu comme des jours dans un brouillard d'airain. Je me souviens de cette femme qui trainait son cancer à bout de bras et qui semblait tellement épuisé. Et puis de ce type avec ces trois enfants de trois femmes différentes qui ne se souvenait plus trop de leur date de naissance et qui m'a dit trois pensions alimentaires vous vous rendez compte monsieur drink. Ben non j'ai pas dis. On attends que la réunion commence, ce genre de brainstorming dont tout le monde se fout et qui ne sert a rien, mais les réunions semblent devenus comme une sorte de rite obligé, comme si dans le monde professionnel, la réunion semblait l'alpha et l'oméga de la réussite sociale. Une collègue me dit que ma boule au pouce a encore grossi et que je devrais aller voir un médecin. Pas faux je lui réponds en pensant que le fantôme va me tailler quand elle va la voir. Mais ça fait 30 ans que Drink n'a pas été voir un médecin réplique collègue rigolote. C'était un pédiatre elle ajoute. Ah non je vais encore chez le pédiatre je réplique. Pour ma copine, elle a 12 ans. La majorité de mes collègues féminines semblent navrées. Un sujet un peu sensible. Plus tard alors que je retraverse le pont au cadenas dans le sens inverse des touristes j'entends la voix de la plus belle femme du monde qui semble tellement enjouée que ça me rend euphorique. Je me demande pourquoi la vie est cette montagne russe d'émotions et de désirs enfouis. De vie trépidante et de sentiments en transe. J'entends la voix du fantôme qui semble perdue dans la brume et je comprends que rien jamais ne pourra nous éloigner. Même la vie ne pourra pas nous séparer. Non, jamais nous éloigner. Jamais. La vie ne pourra nous séparer.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Z
What�s that impairment increasingly being performed? Some reasons why this unique vital?
Répondre